« … qu’elle est vaine, la louange des nations ! qu’elle est futile, la trompette de la gloire. Il y avait d’âpres épines dans cette feuille et les lauriers, et leurs crochets dentelés entraient comme une brûlure, comme une morsure, jusqu’à ce que du feu et de la rouge flamme semblèrent se repaître de mon cerveau, et changèrent le jardin en un désert nu. »
Oscar Wilde, La Maison de la Courtisane.
I : FIANÇAILLES
Il y a un an,
ce me semble,
fleurs de mars
qui croassent,
petits nuages
qui bourgeonnent.
Ne dirait-on pas la lune
pendant les fiançailles
de toutes les fleurs
aux charmantes étoiles ?
Que de vierges bleues dans la rivière
et de linottes brunes ! Continuer la lecture de « La saison des amours occitanes »