Entre quatre murs, des notes indigo entrent au travers des vitres, celles d’un torrent de montagne ou d’un ciel d’herbes géantes qui coulent sous le vent du large comme naissant de l’éclat stellaire. Devant lui, le matin roulé dans une couverture, n’est pas encore commencé. A flanc du vide, il ressentait ces dizaines d’heures et ces milliers de kilomètres. La Vierge ronfle de plus en plus. Tourner pour passer l’abîme. Allumer la lampe à pétrole. Boire une bière ou bien un peu de feu cristallin. La Vierge maintenant est verte avec des petites fleurs. Elle part sans rien lui dire. Peut-être rêve-t-il ? Il sort. Le soleil écrase la forêt. Quand, soudainement, il vacille. Sa main se cramponne aux nuages et il tombe sur le visage. Sa tête s’arrête aux pieds. Et pêle-mêle son crâne chute sur un rocher, celui d’un pantin cassé sur la terre gluante. Une torche rouge jaillit de son occiput. Allait-il mourir ? « Tranquille !, se dit-il, l’hôpital ramassera tout dans la boîte. Ce sont les spécialistes pour ramasser la vaisselle. » Camion ou ambulance qui hurle sous les gyrophares. Le temps est tombé à côté de lui mais celui-ci n’a pas réussi à s’évanouir. Le temps n’en finit pas. Pourtant il le sent fondre comme une pomme dans un four. Continuer la lecture de « Impressions amazones »