(…suite à la lecture du manifeste du P.R.C.
(Parti de Réalisation Contrôlée)
et de la situation mondiale que nous constatons…)
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Que sommes-nous ? Où en sommes-nous ? Nous sommes des hommes dans la merde !
Ceux qui ne savent pas distinguer entre bien et mal sont des ignorants. Ceux qui le savent et qui font le mal sont les ennemis de « l’Homme ». C’est nous « l’Homme », c’est nous qui choisissons à être notre ennemi ou pas.
Convenons de l’évidence, établissons les conventions du réel. Pour notre bien-être. Jugeons par exemple, ces gouvernants qui se proclament en paix, pour la paix et qui fabriquent des armes. N’en réduisent-ils pas des pays entiers aux esclavages économique, social et politique ? Ils n’encouragent que des actions égocentriques dont le but est d’en faire profiter leurs élites ; ils les maintiennent par la grâce et au détriment d’une soi-disant majorité : ne sont‑ils pas nuisibles ? Ne sont-ils pas ces terroristes du nucléaire civil qui se déguisent en champions ou plutôt en champignons de la paix ? Reconnaissons ce qu’ils laissent de « bon » de leur guerre illustrée « vue à la télé ». Ou encore l’environnement de notre quotidien. Assez triste. Mais rions ! Plus le pourri remonte à la surface et plus il devient dur de respirer.
C’est maintenant ! Chacun a charge de se dominer. C’est ici que nous engageons nos responsabilités selon âme et conscience. Nous devons lier ce serment dans nos actes parce que c’est à nous d’agir pour notre bien. Pour construire notre présent, évitons l’héritage de nos pères, pardonnons-leur mais rejetons leurs œuvres qui engendrèrent la pauvreté et la sécheresse. C.Q.F.D. : parce que nos besoins essentiels (boire, manger, s’abriter…) ne sont même pas assurés, pourtant « l’Homme » depuis des siècles assume la gestion de son jardin.
Car qui a choisi de naître ? C’est donné : le bien commun ne peut appartenir à personne et c’est à chacun de l’entretenir. Sans oublier nos besoins spirituels (spi-rituel, voir culturel/religieux/scientifique). En Occident, servi sur un plateau-télé. Télévision : idole de l’homme-tronc. Non sans amertume, l’alarme sonne et résonne depuis Hiroshima.
Qui choisit ? Qui se choisit ? Cependant le sang coule, versé au nom de querelles stériles donc insolvables. Abrégeons ! L’eau n’est plus éternelle ! La vie comme l’eau ! Maintenons l’échelle de l’Humanité !
Sauvons-nous nous-mêmes !
Arlette Lacroix
le 6 septembre 1994