« Nos prochaines publications
seront décidées par la majorité de nos camarades
: nous prévoyons une revue éditée à Paris
vers le début de 1958. » — GUY DEBORD, lettre
à Pinot Gallizio, 23 novembre 1957.
« Aurais-tu quelque chose à publier dans
la revue que nous préparons ? » — GUY DEBORD, lettre
à Constant, 27 décembre 1957.
« Je m'emploie à préparer le premier
numéro de la revue dont nous avons parlé ensemble. Voulez-vous
y donner des textes ? et quels sujets traiteriez-vous ?
Il faudrait cela dans un délai assez bref. » — GUY
DEBORD, lettre à la section belge, décembre 1957
- janvier 1958.
« Maintenant notre affaire la plus urgente est
l'organisation de la manifestation chez Drouin. Pour cela il se pose
un problème général de rédaction,
pour le premier numéro de la revue qui doit paraître à
ce moment-là et pour les conférences que nous devrons
enregistrer auparavant. Je crois qu'il serait bon de nous rencontrer
bientôt pour discuter de ce travail précis. Veux-tu revenir
à Paris un des prochains week-ends, avec Wyckaert si possible
? Je peux loger un de vous dans ma mansarde internationale aussi longtemps
qu'il voudra. » — GUY DEBORD, lettre à Walter
Korun, 5 février 1958.
« Je t'écris toujours en grande hâte,
devant remettre un immense travail à notre imprimeur avant le
15 mars. » — GUY DEBORD, lettre à Pinot Gallizio,
21 février 1958.
« Comme suite à ce que je t'écrivais
le 5 février, il nous faut maintenant hâter la rédaction
de la revue, dont tous les textes doivent être remis à
l'imprimeur le 15 mars.
Peut-on se rencontrer avant — au moins 8 jours avant — à
Paris, ou si tu préfères à Bruxelles ? Choisis
la date. » — GUY DEBORD, lettre à Walter Korun,
21 février 1958.
« Maintenant je cours chez l'imprimeur. »
— GUY DEBORD, lettre à Pinot Gallizio, 27 février
1958.
« . » — GUY DEBORD, lettre à
Maurice Wyckaert, 1er mars 1958.
« Pour la revue, nous pensions déjà
vous accorder un petit délai supplémentaire. Il suffira
que vos travaux nous parviennent avant le 31 mars. C'est encore
très pressé, je le sais bien. Mais nous y comptons absolument.
» — GUY DEBORD, lettre à la section belge,
13 mars 1958.
« Comme tu l'as vu par ma carte je me trouvais
à la fin de la semaine dernière à Bruxelles, pour
discuter avec nos camarades belges de la rédaction de notre revue,
et de l'action à mener en Belgique. L'ambiance là-bas
est très satisfaisante.
[...]
Pour la revue, je compte y publier des extraits de ta lettre historique
du 24 février annonçant la naissance de la peinture industrielle.
Voudrais-tu la compléter par quelques notes supplémentaires
: écrites toujours sur la peinture industrielle (explication
des procédés, développements prochains, etc., un
peu ce que nous avons dit avec Drouin) ? Il faudrait que j'aie reçu
ce texte avant la fin de mars. » — GUY DEBORD,
lettre à Pinot Gallizio, 14 mars 1958.
« En ce moment, je m'emploie díabord
à la revue. » — GUY DEBORD, lettre à Pinot
Gallizio, 21 mars 1958.
« Je te prie de presser Korun d'achever ses
écrits pour la fin de cette semaine. » — GUY DEBORD,
lettre à Maurice Wyckaert, 24 mars 1958.
« Pour la revue, il y a encore du retard. Prenez
maintenant le 25 avril comme date limite pour faire parvenir vos écrits
— dans l'impasse de Clairvaux. Mais nous y comptons absolument.
De plus, il faudrait m'envoyer les références exactes
concernant les publications d'articles (« Histoire de Taptoe »)
dont vous m'avez parlé, en Hollande et en Belgique, si elles
ont été faites d'ici le mois de mai, ou si elles doivent
l'être sûrement très peu après (ceci pour
publier dans le compte rendu de nos activités éditoriales).
[...]
Enfin, écrivez vite ici tous les résultats, et envoyez
le plus possible de coupures de presse relatant vos exploits : j'en
ai besoin pour les commentaires de l'expédition qui seront en
bonne place dans Internationale Situationniste.
» ó GUY DEBORD, lettre à Walter Korun,
8 avril 1958.
« La revue est en retard, mais devrait paraître
vers le 15 mai. » — GUY DEBORD, lettre à Pinot
Gallizio, 9 avril 1958.
« À l'occasion de l'exposition de Torino,
Pistoi publie immédiatement L'Éloge
de Gallizio et, en brochure séparée, la traduction
italienne de mon Rapport. Ensuite,
dans le numéro de juin de Notizie, il traduira une partie
des textes du premier numéro d'Internationale
Situationniste et en outre il diffusera en Italie 200 exemplaires
de notre revue.
Tu vois donc l'urgence de la parution à Paris de la revue, et
de la monographie de Pinot. » — GUY DEBORD, lettre à
Asger Jorn, 27 avril 1958.
« J'enverrai d'ici trois ou quatre jours à
Pistoi celles des épreuves de notre revue qui doivent être
traduites dans Notizie. Comme la revue elle-même ne peut
être achevée d'imprimer avant le début de juin,
il est possible que les circonstances politiques empêchent sa
parution. Dans ce cas, la publication en italien est d'autant plus nécessaire,
et je compte sur toi pour rappeler ceci à Pistoi. » —
GUY DEBORD, lettre à Pinot Gallizio, 18 mai 1958.
« Je vous ai envoyé aujourd'hui les épreuves
à traduire pour Notizie.
Une lettre qui est souvent mal imprimée dans ces pages est la
lettre T.
Vous pouvez considérer que les 'Notes éditoriales' sont
signées par le comité de rédaction, qui est composé
de : Mohamed Dahou, Debord, Pinot Gallizio et Maurice Wyckaert.
Notre revue sera diffusée le 10 juin, à moins que les
événements politiques ne nous aient pris de vitesse. »
— GUY DEBORD, lettre à Luciano Pistoi, 23 mai
1958.
« J'ai [envoyé] ce matin à Pistoi
les textes de la revue, qui ne sera pas distribuée à Paris
avant le 10 juin. » — GUY DEBORD, lettre à Giors
Melanotte, 23 mai 1958.
« Et que se passe-t-il pour notre numéro
de Notizie ? Il serait fâcheux de ne pouvoir exploiter
tout de suite le succès de la peinture industrielle en l'expliquant
(puisque la presse donnera naturellement une vision très déformée
de nos positions).
Dans ces conditions, dois-je toujours envoyer à Pistoi 200 exemplaires
de notre revue, comme c'était aussi convenu ?
[...]
Tu as l'honneur supplémentaire d'être membre du comité
de rédaction de la revue Internationale
Situationniste qui est enfin prête. » —
GUY DEBORD, lettre à Pinot Gallizio, 16 juin 1958.
« Ci-joint notre analyse à la date du
8 juin — confirmée depuis (mais les plus grandes chances
sont du côté fasciste). Ceci va paraître dans la
revue, que vous recevrez bientôt : la diffusion commencera demain.
» — GUY DEBORD, lettre à Gallizio & Melanotte,
16 juin 1958.
« Je vais t'envoyer incessamment la revue. Tu
y détiens un poste honorifique dans le comité de rédaction,
afin que ton nom ne soit pas absent de cette publication. » —
GUY DEBORD, lettre à Maurice Wyckaert, 16 juin 1958.
« . » — GUY DEBORD, lettre à
Walter Korun, 16 juin 1958.
« Quand paraît Notizie, et y
a-t-on traduit tous nos textes (de I.S. n°
1) ? Ceci me paraît très important. Si Pistoi
est encore tiraillé entre des forces contraires, il faut saisir
cette occasion de le compromettre dans notre camp. Tout le monde y gagnera,
mais surtout lui.
[...]
Je t'envoie bientôt d'autres exemplaires de la revue (le tirage
n'est pas terminé). » — GUY DEBORD, lettre à
Pinot Gallizio, 23 juin 1958.
« Vous recevrez dans peu de jours les épreuves
du livre de Jorn, et 200 revues (le tirage s'achève seulement).
» — GUY DEBORD, lettre à Luciano Pistoi,
30 juin 1958.
« Je suis content que la revue te plaise. Elle
a déjà soulevé pas mal d'intérêt par
ici. » — GUY DEBORD, lettre à Pinot Gallizio,
5 juillet 1958.
« [...] le scandaleux sabotage de l'impression
de la revue. » — GUY DEBORD, lettre à Asger Jorn,
15 juillet 1958.
« Je suis content que la revue te plaise. Elle
a déjà soulevé pas mal d'intérêt par
ici. » — GUY DEBORD, lettre à Pinot Gallizio,
5 juillet 1958.
« Hier, la police m'a longuement interrogé
à propos de la revue et de l'organisation situationniste. C'était
seulement un début. Voici, je crois, une des principales menaces
qui m'est apparue assez vite dans la discussion : la police veut considérer
l'I.S. comme une association pour en venir à la dissoudre
en France. J'ai protesté d'ores et déjà en
soulignant que jamais une tendance artistique ne s'était juridiquement
constituée en personne morale dans une association déclarée.
N'étant pas déclarée, l'I.S. ne peut être
officiellement dissoute, mais on essaie lourdement de nous intimider.
On a l'air de nous prendre pour des gangsters ! » — GUY
DEBORD, lettre à Pinot Gallizio, 17 juillet 1958.
« Vigilance à propos du numéro
de Notizie à paraître, qui doit contenir nos traductions.
Ne pas laisser Pistoi imaginer que nous pourrions nous accommoder d'une
rupture de cet engagement précis. » — GUY DEBORD,
lettre à Pinot Gallizio, 19 juillet 1958.
« . » — GUY DEBORD, lettre à
Asger Jorn, 20 août 1958.