Explication sur notre Choix politique
par Henry Lawrence
...De toutes les associations connues,
il n'en est aucune plus éminente que la Société.
Cette institution a des lois pour nature qui ne servent
qu'à ceux qui les font.
Quand aux Autres, ils embrassent le cul des premiers.
Ceux qui font les lois jouent principalement
à la bienfaisance en rendant hommage
à l'univers, ce vulgaire
que les vulgaires nomment Dieu, Objet Impérissable, ni représenté, sans
aucune forme.
Ceux qui font les lois sont des Civils
armés de glaives ou des Militaires pleins de civilités qui protègent leurs
Offices, leurs Officines, leurs Grandes Oeuvres et Délits d'Initiés. Sous
cet angle, l'origine de cette pompe se montre aux yeux des Autres.
Enfin,
pour le malheur, cette soi-disant Indissoluble Association devint plus
insupportable encore avec ses bataillons de philosophes - les nouveaux,
les anciens déterrés - leurs mercenaires civils, religieux et militaires
se vantant de pratiquer la vertu.
Conséquemment aux Ordres,
Ceux qui lui appartiennent, appartiennent
donc aux nobles, aux riches, aux "supérieurs".
Et ces derniers qui se croient les premiers, conduisent
le peuple à la fosse, à l'abîme, de l'or ou de Lorient...
Aux courageux de franchir.
... Aux Comités de Salut Public, nous
sommes sans grade et sans rite, d'aucun parti, d'aucune partie, d'aucune
patrie,
Sans religion, nous ne sommes pas relégables,
Notre
nec plus ultra, là où nous sommes appelés, consiste à obtenir en première
lumière, la délivrance du joug du Travail, Nous voulons que soit restituée
la dignité élémentaire, la vie sans clef.
Autour de la Terre, asseyons-y la Justice
dite aussi l'Equité, dite aussi l'Egalité, celle des peuples comme
des individus,
Autour de la Terre, asseyons-y l'Amour,
dite aussi l'Amitié, dite aussi la Fraternité des peuples comme
celle des individus,
Que
trône la Liberté plutôt que par mots de passe d'instaurer
les rides automnales du Travail et de l'Economie.
Appliquons
Appliquons-nous
Appliquons-nous la Justice !
octobre 2000