verre traverser paisible
la joie des lignes vent autour de toi
calorifère de l’âme
fumée vitesse fumée d’acier
géographie des broderies en soie colonisée en floraison
d’éponges la chanson cristallisée
dans le
vase du corps avec la fleur de fumée
vibration du noir
dans ton sang
dans ton sang d’intelligence et de sagesse du soir
un œil ridé bleu dans un verre clair je t’aime je
t’aime
une verticale descend dans ma fatigue qui ne m’illumine plus
mon cœur emmitouflé dans un vieux journal
tu peux le mordre : siffler
partons
les nuages rangés dans la fièvre des officiers
les ponts déchirent ton pauvre corps est très grand voir
ces ciseaux de voie lactée et découper le souvenir en
formes vertes
dans une direction toujours dans la même direction
s’agrandissant toujours s’agran-dissant