moi touche-moi touche-moi seulement

 

tu fumes la pipe amère dans la nuit mes dents sont plus blancs étoile dans le coffre-fort remue vivement digère sur la pierre feu jaune mon frère

gymnastique dans l’autre chambre tuyaux tuyaux arrange-vous
verticale coupée
intérompre
mécanisme drrrrr rrrrrrrr barres écartées
ébranlement des rayons perce-nous trouves le chemin de la cité
nos racines nos bouts de cigarettes allumées fixées en tout petits champignons dans le cerveau humide
bateau rouge accroché audessus de l’eau
tu ne peux pas dormir à côté de moi
je suis tramway quelque-part va-et-vient dans l’amour
le bruit dans la gorge des grands chats en métal vide
mes veines sont couvertes de bracelets
mordues

dans mon corps des masses obscures coussins qui gonflent
sur l’eau d’amertume verdi est le cœur
l’explosion
sans savoir comment ni pourquoi serrées courtes
montrent le chemin
d’un coup
pourrir en or de pierre grande dense