mouvement
gargarisme astronomique
vibre vibre vibre vibre dans la gorge métallique des hauteurs
ton âme est verte est météorologique empereur
et mes oreilles sont des torches végétales
écoute écoute écoute j’avale
mbampou et ta bonne volonté
prends danse entends viens tourne bois vire ouhou ouhou ouhou
faucon faucon de tes propres images amères
mel o mon ami tu me soulèves le matin à panama
que je sois dieu sans importance ou colibri
ou bien le phœtus de ma servante en souffrance
ou bien tailleur explosion couleur loutre
robe de cascade circulaire chevelure intérieure lettre qu’on
reçoit à l’hôpital longue très longue
lettre quand tu peignes consciencieusement tes intestins ta chevelure
intérieure
tu es pour moi insignifiant comme un faux-passeport
les ramoneurs sons bleus à midi aboiement de ma dernière
clarté se précipite dans le gouffre de médicaments
verdis ma chère mon parapluie
tes yeux sont clos les poumons aussi
du jet-d’eau on entend le pipi
les ramoneurs