gare
danse crie casse
roule j’attends sur le banc
tout-de-même quoi? les nerfs sont silences
d’instants coupés
lis tranquillement
virages
le journal
regarde qui passe ?
je ne sais pas
si je suis tout seul
la lumière écoute mais de quel
côté et pourquoi
le vol d’un oiseau qui brûle
est ma force virile sous la coupole je cherche asyle au fond flamboyant
volant du rubis
j’ai donné mon âme
à la pierre blanche
dieu sans réclame
précis et sage
ordre en amitié
dire: la douleur du feu
a noirci mes yeux
et je les ai jetés dans la cascade
partir
vois mon visage
dans le cercle du soir ou dans la valise
ou dans la cage neige
je pars ce soir
l’étincelle pleure
dans mon lit dans l’usine
hurlent les chiens et les jaguars
as-tu aussi donné ton âme
à la pierre bracelet
saltimbanque au crâne oblong
mon frère monte
je fus honnête
sœur infini
fini pour cette
nuit
cœurs des pharmacies plantes
s’ouvrent aux lueurs sphéroï-dales et les liqueurs
de la religion
c’est vrai
les lions et les clowns