D'or vert les raisins mûrs
et mes futiles vœux
Se gorgent de clarté si douce qu'on s'étonne.
Au délice ingénu de ceindre tes cheveux
Plus belle, à n'envier que l'azur monotone,
Je t'évoque, inquiet d'un pouvoir de manteau
Chimérique de fée à tes pas sur la terre,
Un peu triste peut-être et rebelle plutôt
Que toute abandonnée au glacis volontaire.
Étourdiment parjure aux promesse de fleur
Ton col s'effile, orné de rinceaux par la treille.
Il semble, à voir tes mains, qu'elles brodent couleur
De feuillage une soie où te fondre, pareille.
Je sens combien tu m'es lointaine et que tes
yeux,
L'azur, tes bijoux d'ombre et les étoiles d'aube
Vont s'éteindre, captifs du ramage ennuyeux
que tôt figurera ton caprice de robe.
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