La belle Italienne

à Pablo Picasso

L’azur et ses voiles
Les bras de santé
Crèmes estivales
Sa grande beauté

Mais qu’elle en impose
A qui veut l’aimer
(Parler de la mer
Autrement qu’en prose)

La plus idiote
Avec son œil rond
Luit intelligente
Auprès de ce front

O chère adorée
Au soleil de plomb
Ton regard d’aplomb
Et ta chair dorée

Quand on te décrit
Toutes les chevilles
Comme des salives
Montent à l’esprit

Dans ta chevelure
Reflet du passé
Tu gardes l’allure
Du papier glacé

Qu’amènent tes lèvres
Les maux mots et fièvres

Mais la voix dit Non
Sur un ton de lave